Nuizou

Krik! Spaff! Skrik! Spaff!...
L'homme vêtu de noir brisait et lançait des petits cailloux contre le mur épais de l'enceinte sécuritaire depuis près de trois jours. A côté de celui ci, une femme entrouvrait de temps en temps les yeux avec peine sous l'effet du petit vacarme produit par l'homme.

- T'as pas finit ce rafuge? Entre lancer des kailloux et les briser pour les lancer de nouveau, tu empèches le sommeil m'envahir.

L'homme vêtu de noir ne répondait pas, il continuait machinalement d'un air niais son "lancé de cailloux", un béret noir muni d'une petite étoile rouge enfoncé sur ses cheveux mi-longs dorés.

- C'est toi qui m'les brise, kokotte. Et puis surveille ton langage, parcequ'moi ça m'lourde de rester enfermer dans s'trou à rat d'puis plus d'quarante-huit heures, s'pas encore ton cas j'te rappelle.

La femme allongée fronçait les sourcils avant de se retourner face au mur afin de trouver un semblant de confort.
L'homme de son côté continuait à briser la caillasse au sol dans le bruit toujours aussi stressant qui accompagnait l'action depuis déjà quelques heures.

- C'est quand que tu sors d'ici? Parceque je savais que c'était pas confortable entre les quatre murs étroits, mais on m'avait pas dit que mes "colocataires" seraient aussi nuisibles à mon pseudo-confort!

Alors qu'un sourire en coin naissait sur le visage du jeune homme, il se leva en direction de la fenêtre blindé.

- Encore quelques heures, j'en ai plus pour long. T'en fais pas ma p'tite dame.

- Et tu comptes casser des cailloux à ta sortie ou casser celles des autres habitants comme tu le fais avec moi?

Le jeune homme regardait à travers les barreaux.
Une once de liberté se renforçait en lui à chaque heure écoulée.

- Pas casser, m'caser.

Une lettre fut déposée sous l'oreiller d'une chambre dans la maison de Coquido.
Le jeune homme avait changé, après la rencontre d'une personne qui avait sans nul doute marqué un tournant dans sa propre vie.

Citation :: Un enfant, pour le moins innocent,
Un jour une pomme chez un marchand
Déroba; Un Juste homme poings aux reins,
Pris le garnement au fait, et tira explications
"Pauvre que je suis, orphelin sans moyens
Nul de moi n'a cure, et sans prendre le pain
Comment survivre?" Dit-il avec passion.

Le Juste de noir le cru, et remis au marchand,
Non pas l'enfant, mais deux pièces d'argent.
Il le conduisit aux frères de la pitié par conviction,
Et sa peine se résumera à une autre action.
Nul besoin de voler, l'enfant le su,
De quoi manger et dormir, bientôt il eut et put,
Trouver à travailler, et nul n'aura tenu,
Compte ni de son vol, ni de son repentis.

Les semaines passent, puisses-tu voir ce que je deviens à présent. Depuis que j'effectue mon pèlerinage.
Les idéaux dépassent les hommes, souviens-t'en, ami.

Temps n'est point où Justice ne fut.

N.

Le style de langage, les moeurs du jeune-homme avaient changés depuis quelques jours.
Loin des brigandages, il avait trouvé une voie nouvelle.
Noble, non pas par les origines, mais par la forme.

Hmmm, un nouvel habitant, et pas un des plus étranges Very Happy

Salutations kamarade !! (si je ne t'opportune pas en te saluant)
Je te souhaite un bon séjour à Krakov !

Nouveau ? Na.
Il fait just son come-back.

Bah, rebienvenu l'ami !
Oublie pas les jolies mines hein !

hein un come back heu ? Ah ouais je m'en souvient c'était le type avec une étoile rouge sur un béret noir avec des lunettes noires
enfin Kralut et bon retour à Krakov

Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!
Mais oui, quel cap*****ste je fais !
Bon retour parmis nous kamarade Smile

Merci à tous pour votre acceuil de retour des plus chaleureux.
Les mines ne seront pas oubliées, sûrement pas. J'avoue même qu'elles me manquaient.
J'irai y faire un tour dans la soirée ; s'en suivra d'une tournée générale chez Moe!
J'ai perdu quelques mauvaises habitudes, mais n'ai tout de même pas oublié les bonnes! Smile